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Bruit en open space : 5 étapes pour améliorer le bien-être et la productivité .

En open space, le bruit n’est pas un simple inconfort : il pèse sur la concentration, la coopération et la QVCT. 52 % des actifs se disent gênés par le bruit au travail et 70 % prêts à agir pour le réduire. Dès maintenant, vous pouvez poser un bilan simple, clarifier des règles d’usage, outiller l’équipe et, si nécessaire, choisir des aménagements utiles. Comment mieux gérer le bruit en open space pour gagner à la fois en bien-être et en productivité ? Suivez notre méthode en 5 étapes pour engager des résultats concrets.

En un coup d’oeil

Étape 1 : Observer et mesurer le bruit en open space… puis faire un bilan

Avant de parler règles, habitudes ou aménagements, commencez par faire une cartographie de la situation en open space pour y voir clair. En une semaine, vous allez réaliser ce qu’il se passe vraiment dans votre open space : un bilan partagé, factuel et utile pour vos démarches QVCT (Qualité de Vie et des Conditions de Travail)

1.1 Prendre des mesures simples

Pendant 5 jours, relevez le niveau sonore à trois moments (matin, début d’après-midi, fin de journée) au même point des différentes zones de l’open space, 5 minutes à chaque fois. Ce journal de vos mesures vous permettra d’avoir une tendance concernant les nuisances et obtenir une moyenne en décibels du niveau de bruit :

  • Le décibel (dB) indique si le son est fort ou faible, ce qui vous permettra de déduire une ambiance bruyante ou calme.

  • Notez un dB moyen (la moyenne sur 5 min), un dB pic (la valeur la plus haute) et ajoutez à vos mesures une note de contexte (ex. visioconférence à un poste, petit groupe debout, passage, imprimante), ça aide à expliquer les pics.

     

Utilisez une application de mesure du bruit ou un petit sonomètre. Vous recherchez une tendance générale, pas un audit. L’objectif de ces mesures est d’avoir une représentation fidèle des situations récurrentes et réelles, utile pour le bien-être, la santé au travail et la productivité.

À noter : Si vous souhaitez obtenir des mesures plus approfondies sur les environnements de travail bruyants, il existe des agences spécialisées qui peuvent se rendre dans vos locaux pour effectuer les mesures nécessaires et dresser un bilan complet.

Pourquoi est-ce important dans le cadre de la QVCT ? Parce que le bruit perturbe d’abord la concentration et la coopération, qui conditionnent la productivité. Des mesures simples et partagées coupent court aux impressions ‘à chaud’ : elles posent une base factuelle, comprise par tous, pour décider calmement de la suite. 

1.2 Cartographier la gêne dans l’open space

Transformez vos constats en tableau simple et lisible. Croisez vos zones et vos créneaux (zones de travail / matin, début d’après-midi, fin de journée). Utilisez un code couleur, (vert/jaune/rouge) pour quantifier le niveau de gêne observé (faible/moyenne/forte) en vous appuyant sur vos mesures et vos notes de contexte.

Exemple : 

  • Constat : au Pôle Support, le créneau début d’après-midi ressort rouge le lundi, mercredi et jeudi.

  • Pourquoi rouge ? Parce qu’on observe des pics répétés et des conversations debout à ce moment-là.

  • À retenir : c’est un point chaud ; à traiter en priorité par des règles d’usage (appels/visioconférences hors zone de concentration) et par un espace identifié pour les échanges spontanés.

     

But de la cartographie : montrer où et quand agir en priorité sans détailler encore les actions (elles viennent plus loin).

1.3 Bilan de perception

Les décibels ne disent pas tout. Complétez vos mesures par un questionnaire anonyme avec des questions centrées sur : les tâches impactées par le bruit, les moments trop bruyants, les interruptions typiques et les solutions déjà appréciées par les collaborateurs. Fixez un délai de 72 h et visez plus de 70 % de réponses pour que le bilan soit pertinent et fiable.

Pensez aussi aux études nationales pour guider vos questions :  31 % des actifs se disent gênés par les conversations entre collègues et 34 % par les bruits extérieurs

Pour aller plus vite, appuyez-vous sur le questionnaire SONUP SoCiety et comparez vos résultats aux tendances citées.

Idée : Vous pouvez aussi mettre en place une boite à idée anonyme. Vos collaborateurs pourront glisser à l’intérieur les moments qu’ils trouvent les plus gênants, mais aussi leurs idées d’amélioration. Cela leur permettra de se sentir impliqués et écoutés.

Si des collaborateurs expriment une gêne persistante, proposez un dépistage auditif à titre préventif. C’est une action QVCT à fort effet de levier, d’autant que 78 % des actifs n’en ont jamais bénéficié en entreprise.

À la fin de la semaine, votre bilan reprendra en 1 page :

  • Journal de vos mesures.

  • Tableau croisé.

  • Synthèse du questionnaire.

     

Avec ce trio, vous savez où, quand et pourquoi le bruit en open space pose problème et vous posez des bases solides mettre en place des actions correctives.

À noter :  le bruit en open space n’a pas d’impact direct sur l’audition, mais plutôt sur l’état de santé global des collaborateurs (stress, fatigue, etc).

Étape 2 : Clarifier les règles d’usage et l’organisation des espaces pour réduire les nuisances sonores dans l’open space

Avec des règles d’usage claires (où, quoi, comment), le bruit en open space diminue rapidement. Inutile de tout changer tout de suite : on commence par un cadre simple, visible et partagé, qui réduit les nuisances sonores open space au quotidien.

2.1 Définir les différents espaces : concentration, appels, collaboration

Commencez par nommer clairement trois espaces : 

  • Un espace concentration (on parle bas, pas d’appels).

  • Un espace appels/visioconférences.

  • Un espace collaboration (discussions d’équipe, points rapides debout, échanges brefs).
     

Donnez-leur des noms explicites et ajoutez une signalétique à l’entrée de chaque zone : en un regard, on comprend la règle.

Si l’open space est trop réduit, définissez des plages dédiées : 

  • 10h–12h : priorité “concentration” dans la zone principale.
    → appels/visioconférences au coin dédié ; discussions d’équipe dans l’espace collaboration.
  • 14h–16h : priorité “collaboration” dans la zone principale.
    → Appels/visioconférences au coin dédié ; tâches très concentrées au calme (coin tranquille).

     

L’idée est simple : caler des créneaux adaptés pour fluidifier la journée sans tension.

2.2. Écrire une charte open space

La charte pose les règles de vie communes. Elle doit être courte, bienveillante et actionnable. Idéalement, rédigez-la avec les collaborateurs lors d’un court atelier (20–30 minutes) :

  • Expliquez l’objectif (réduire le stress, améliorer la concentration, faciliter les appels, préserver le respect sonore).

  • Partagez un brouillon constitué de 8 points maximum (brouillon ci-dessous) et ouvrez la discussion : chacun peut proposer un ajustement.

  • Validez collectivement la version finale (un “oui” à main levée suffit) et planifiez un test de deux semaines.

     

Voici un exemple de brouillon à adapter à vos usages : 

  1. Je respecte la zone où je me trouve : dans l’espace concentration, je chuchote et je n’appelle pas.
  2. Appels/visioconférences : je vais dans l’espace prévu (ou je réserve une salle). Si possible, je privilégie les visioconférences pour les jours où je suis en télétravail.
  3. Échanges rapides : j’envoie d’abord un message, puis je propose un point rapide dans l’espace collaboration.
  4. Réunions : j’arrive préparé, je fais un résumé écrit pour éviter les relances bruyantes.
  5. Déplacements : j’évite les attroupements dans les zones de passage ; je me retrouve dans l’espace collaboration.
  6. Sons numériques : je coupe les sonneries et notifications audibles dans l’espace concentration.
  7. Respect mutuel : si quelqu’un me fait un signe “chut” ou m’indique de me rendre dans la zone d’appel, j’accueille le rappel avec bienveillance.
  8. Prévenance : je préviens quand une situation bruyante est prévue (ex. dépannage) et je cherche l’endroit le plus adapté.

     

Pour favoriser l’adhésion et l’application de la charte : affichez-la dans chaque zone et proposez un mémo visuel au poste de travail (petit format “rappel des 8 points”). Un QR code peut renvoyer à la version complète.

2.3. Animer et rappeler les règles

Objectif : rendre ces règles visibles et faciles à suivre au quotidien, sans ajouter de lourdeur.” Voici quelques leviers pour vous accompagner : 

  • Présentation éclair (10 min) : une personne (RH ou manager) explique le fonctionnement des zones, lit la charte et répond aux questions des participants.

  • Affichages pédagogiques : posters pédagogiques et pictogrammes aux entrées des différents espaces.

  • Petit rendez-vous hebdomadaire (3 min) : en début de semaine, on relève un succès (ce qui a aidé) et un point à améliorer (une règle à mieux appliquer).

  • Rituels utiles : ajouter systématiquement dans les onboardings la charte des règles à suivre en open space.

  • Accessibilité : désigner un référent qui pourra être disponible en cas de questions. 

Avec une organisation claire et une charte co-construite, les appels au poste de travail diminuent, les interruptions se font plus rares et chacun retrouve des repères stables. Vous créez une culture de respect sonore au service du bien-être, de la santé au travail et de la productivité.

Étape 3 : Adopter des habitudes et des outils utiles au quotidien

Après les règles et l’organisation des espaces, place aux gestes concrets qui réduisent le bruit en open space sans alourdir la journée. L’idée est d’instaurer quelques routines simples, côté collaborateurs et managers, pour limiter les nuisances sonores open space et protéger l’attention.

3.1 Agir individuellement : actions rapides

Le cœur du sujet, c’est la gestion des interruptions. Plutôt que de multiplier les micro-interruptions, regroupez ce qui peut l’être et préparez ce qui doit l’être.

En pratique, trois réflexes suffisent :

  • Regrouper les demandes non urgentes : au lieu d’aller voir un collègue cinq fois, notez vos questions et/ou demandes et faites un point unique et court au bon endroit (espace collaboration). Autre possibilité, favorisez aussi les demandes écrites pour éviter d’interrompre vos collègues et leur laisser l’opportunité de traiter la demande quand ils seront disponibles.

  • Préparer ses appels/visioconférences en amont : documents ouverts, liens prêts, casque branché, matériel chargé ; vous limitez les allers-retours et les échanges à voix haute.

  • Bloquer un créneau “tâche exigeante” dans l’agenda (visible par les collaborateurs) : cela permet de traiter une lecture, une rédaction, une analyse sans être happé toutes les dix minutes ou interrompu(e) par un(e) collègue.

Ces habitudes permettent de réduire les sources de dispersion en open space.
Résultat : moins de brouhaha, plus d’efficacité — et des nuisances sonores en open space naturellement contenues.

3.2 Agir en équipe : actions rapides

Côté managers/RH, l’enjeu est d’offrir des repères simples. Deux leviers pour vous aider : 

  • Clarifier les rythmes collectifs.
    Partagez en début de semaine un calendrier d’équipe indiquant quand on privilégie les échanges (ex. fin de matinée) et quand on privilégie la concentration (ex. début d’après-midi). Ce n’est pas une règle rigide, mais un repère partagé pour mieux se coordonner.

  • Mieux cadrer les temps synchrones.
    Paramétrez vos réunions à 25 minutes au lieu de 30, ou 50 minutes au lieu de 60. Ce format libère automatiquement un petit temps tampon pour ranger, se déplacer, ou noter les décisions, sans relances bruyantes dans l’open space.


Ces deux choix font diminuer les interruptions qui finissent par alimenter le
bruit en open space.

 

Seuil de risque : 80 dB(A) sur 8 h d’exposition.

3.3 Choisir l’équipement adapté au contexte

L’équipement n’est pas une solution miracle ; il complète les bonnes habitudes et les règles d’usage. 

  • Casque antibruit : utile pour certaines tâches de concentration ou quand l’espace dédié aux appels/visioconférences est temporairement occupé.
    → À distinguer : la réduction de bruit atténue l’ambiance, sans réglage de volume. Si vous écoutez de la musique ou si vous êtes en visioconférence, gardez un volume modéré et faites des pauses pour éviter la fatigue.
    → À surveiller : éviter de s’isoler en continu ; l’outil ne doit pas masquer un besoin d’organisation des espaces.

  • Micro et réglages : couper son micro quand on n’a pas la parole lors des visioconférences, utiliser un micro directionnel pour capter la voix sans amplifier l’ambiance, vérifier les sons système des outils (notifications, rappels) et préférez des alertes visuelles plutôt que sonores.

  • Signaux de disponibilité : indiquer votre statut “occupé” ou “disponible” dans l’outil interne afin d’éviter les sollicitations inutiles.

     

L’idée générale : d’abord des habitudes claires et partagées, ensuite un équipement choisi pour servir ces habitudes — pas l’inverse. C’est ce trio (règles, routines, outils) qui protège durablement le bien-être et la productivité.

Étape 4 : Choisir une solution d’aménagement au bon moment

L’aménagement vient après la définition des règles et des habitudes. Il traite ce que les étapes 1 à 3 ont mis en lumière : où, quand et pourquoi le bruit en open space gêne. L’objectif n’est pas de tout transformer, mais de résoudre un besoin précis au service de la QVCT.

4.1 Définir ses objectifs avant tout choix

Avant de regarder des solutions, posez une question simple : quel problème voulez-vous résoudre ? Voici quelques objectifs fréquents :

  • Diminuer la réverbération (sensation d’écho, “brouhaha” permanent).

  • Limiter les fuites de voix liées aux appels/visioconférences.

  • Offrir un refuge ponctuel pour une tâche qui exige une grande concentration.

  • Canaliser les passages (flux au milieu des postes).

     

À partir de votre bilan (Étape 1), choisissez un besoin prioritaire et concentrez-vous dessus. Mieux vaut résoudre un point bien ciblé que disperser les efforts. 

4.2. Utiliser des repères concrets pour décider

Sans entrer dans la technique, voici des repères de choix pour gérer l’acoustique en open space :

  • Créer un lieu pour passer des appels/visioconférences sans gêner : cabine acoustique (phone box) ou petite salle dédiée aux échanges de courte durée.
    → À vérifier : confort (ventilation, lumière), accès simple, durée d’usage claire (ex. 15 minutes).

  • Limiter la propagation de la voix
    Ici, on parle de cloisons acoustiques (et pas de simples séparateurs visuels). Elles délimitent les zones et elles coupent la transmission directe de la voix lorsqu’elles sont installées entre des bureaux.
    → À vérifier : hauteur raisonnable, stabilité, mobilité (déplacer si besoin), et circulation qui reste fluide.

  • Réduire le “brouhaha” général
    Les panneaux absorbants et le traitement des surfaces n’isolent pas une conversation, mais ils absorbent une partie de l’énergie sonore et raccourcissent l’écho : on se comprend mieux à voix plus basse.
    → À vérifier : où le poser (proche des zones bruyantes), entretien, intégration visuelle.

     

En résumé : une cloison acoustique sert à délimiter un usage et freiner la voix qui passe d’un espace à l’autre. Les panneaux/traitements absorbants servent à atténuer la réverbération et le brouhaha.
On peut combiner les deux selon l’objectif prioritaire.

Ces pistes ne sont pas exclusives : on peut combiner une solution pour les appels avec quelques panneaux absorbants. L’essentiel est de rester cohérent avec l’objectif défini et de tester avant de déployer plus largement. 

4.3. Poser des règles d’utilisation simples

Un aménagement fonctionne si chacun sait comment l’utiliser.
Quelques règles suffisent, clairement affichées là où elles s’appliquent.

Pour une cabine d’appels / une salle d’échanges de courte durée

  • Durée : usage court (ex. 15 minutes), puis on libère pour la personne suivante.

  • Réservation : simple et visible (agenda partagé ou petit panneau sur la porte).

  • Porte fermée pendant l’appel, rangement rapide en sortant.

  • Pas de “bureau bis” : on n’y reste pas pour traiter ses mails.


Pour des espaces distincts séparés par des cloisons acoustiques

  • On respecte l’usage prévu (espaces concentration / appels / collaboration).

  • On évite les attroupements dans les passages.

  • On garde une circulation claire vers les sorties et espaces communs.


Pour les panneaux/rideaux absorbants

  • On évite de les recouvrir (piles de cartons, grandes affiches).

  • On vérifie une fois par mois qu’ils sont bien en place et efficaces aux bons endroits. 

4.4 Bénéficier d’un accompagnement dédié (prévention, sensibilisation, dépistage – QVCT)

L’aménagement n’est qu’un levier parmi d’autres. Pour avancer sereinement, vous pouvez vous appuyer sur un accompagnement dédié.

SONUP SoCiety propose des actions de prévention, sensibilisation au bruit et dépistage auditif pour les collaborateurs qui le souhaitent. L’idée est d’aider les collaborateurs à relier aménagement, bien-être, santé au travail et organisation du quotidien dans la durée.

Étape 5 : Suivre l'impact des actions QVCT et être dans une démarche d'amélioration continue

Cette dernière étape transforme vos efforts en résultats durables. Il s’agit de vérifier, mois après mois, si les actions engagées réduisent bien le bruit en open space, soutiennent la concentration et facilitent le travail d’équipe. Pas besoin d’un tableau de bord compliqué : quelques repères simples, toujours les mêmes, suffisent.

5.1 Suivre 4 indicateurs simples chaque mois

Conservez les mêmes points de mesure que lors du bilan (Étape 1) pour pouvoir comparer.

  1. Niveau sonore moyen : Refaites vos relevés aux mêmes créneaux et au même point qu’à l’étape 1. Notez dB moyen et dB pic. 
  2. Interruptions perçues : Une fois par mois, posez une question unique à l’équipe “Sur la demi-journée qui vient de s’écouler, combien d’interruptions imprévues avez-vous subies ?” Réponses au choix : 0 / 1–2 / 3 et +
    Additionnez les réponses et observez la part des “3 et +”. Si elle baisse, vous allez dans le bon sens.
  3. Durée pour retrouver sa concentration : Une fois par semaine, demandez : “Après une interruption, en combien de minutes retrouvez-vous votre niveau de concentration habituel ?” Chacun répond avec un chiffre (ex. 5 min, 8 min, 12 min). Faites la moyenne. Si ce temps diminue au fil des semaines, vos règles d’usage et vos habitudes aident réellement.
  4. Satisfaction collaborateur sur le cadre sonore : En fin de mois, relancez une question unique (toujours anonyme) : “Globalement, comment évaluez-vous le cadre sonore ce mois-ci ? (0 = très insatisfaisant, 10 = très satisfaisant)” Conservez la moyenne et un ou deux verbatims représentatifs. Cela complète la lecture “décibels” par une lecture QVCT vécue.

Astuce : regroupez ces données sur un document “Tableau de bord QVCT – Sonore” (type excel ou Google Sheet) et conservez l’historique d’un mois à l’autre en ajoutant les données du mois en cours dans un nouvel onglet. La tendance compte plus que le chiffre isolé.

5.2 Comparer “Avant/Après”

Pour juger de l’effet réel, comparez votre analyse du mois en cours avec celle du point de départ :

  • Mesures : reprenez les relevés de l’Étape 1 (dB moyen, dB pic) sur les mêmes créneaux. Une baisse régulière, même modeste, est un bon signal.

  • Perception : rediffusez, tous les deux ou trois mois, le questionnaire SONUP et regardez si la note de gêne par zone × créneau recule et si les retours collaborateurs évoquent moins de nuisances sonores open space.

  • Usage des espaces : observez si les appels/visioconférences se font davantage dans les lieux prévus et si les échanges brefs se déplacent naturellement vers l’espace collaboration.

     

Si un indicateur stagne, ne vous dispersez pas. Choisissez une seule cause visible et un seul levier à ajuster, puis retestez.

Exemple : le créneau début d’après-midi au Pôle Support reste tendu. Action unique : prolonger la plage de concentration de 30 minutes et rappeler une règle d’usage sur les appels. Durée de test : 2 semaines, puis re-mesure sur les 4 indicateurs.

5.3 Planifier un rendez-vous QVCT régulier

À qui s’adresse ce rendez-vous ?

  • 1 personne RH/manager (animation).

  • 1 représentant·e par équipe (ou un·e volontaire tournant chaque mois).

  • toute autre personne qui souhaite partager un point concret (ou envoyer son idée avant).


Format court, toujours le même (15 minutes, pas plus)

  1. Regard express sur le “Tableau de bord QVCT – Sonore” (onglet “Mois en cours”).
  2. Un apprentissage du mois (“ce qui a aidé”) et un point à corriger (max 2 minutes chacun).
  3. Une action simple décidée pour le mois qui vient (ex. ajuster un créneau, clarifier une règle, repositionner un affichage).
  4. Responsable + échéance notés… en deux lignes dans le fichier (même onglet).

     

Ce rendez-vous installe une routine d’amélioration continue : vous suivez la tendance, vous ajustez sans lourdeur, et vous ancrez durablement un cadre qui soutient le bien-être, la santé au travail et la productivité face au bruit en open space. 

CONCLUSION

Réduire le bruit en open space se joue au quotidien : un bilan partagé, des règles d’usage claires, des habitudes réalistes, puis des aménagements ciblés quand c’est utile. Avec un rendez-vous QVCT régulier, vous suivez la tendance, vous ajustez sans lourdeur et vous gagnez en attention, en coopération et en efficacité. Prêts à passer à l’action ? Lancez votre bilan, finalisez votre charte en open space et choisissez une amélioration pour le mois prochain. Besoin d’un appui en complément pour mettre en place des actions de prévention et de sensibilisation. Contacter SONUP SoCiety.

Sources :

    • Enquête JNA – Ifop 2024 « Bruit, santé auditive et qualité de vie au travail – Vague 7 »

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