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Bruit au travail : Comment améliorer la qualité de vie et le bien-être des collaborateurs.

Dans le monde professionnel d’aujourd’hui, le bruit au travail est devenu un sujet de préoccupation majeur. Saviez-vous que 67 % des collaborateurs déclarent être exposés à des niveaux sonores dérangeants ?

Que ce soit les conversations en open space, les notifications incessantes ou le bourdonnement des machines industrielles, l’impact du bruit va bien au-delà de la simple gêne et a des conséquences significatives sur la santé et le bien-être des collaborateurs. Fatigue auditive, baisse de motivation, erreurs de communication… Les répercussions se font ressentir à tous les niveaux.

Face à cet enjeu, les entreprises ont un rôle clé à jouer pour garantir un environnement sonore sain. À travers cet article, nous explorerons les effets du bruit sur les collaborateurs et comment il influence non seulement leur qualité de vie, mais aussi leur performance au travail. Nous vous proposerons également des pistes pour réduire ce phénomène et améliorer le bien-être collectif au sein de votre entreprise.

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En un coup d’oeil

1. Comprendre le bruit au travail

1.1 Qu’est-ce que le bruit au travail ?

En termes techniques, un bruit est un son, le son est une vibration mécanique qui se propage dans l’air. Mais ce son devient bruit quand son intensité et/ou sa fréquence est perçu comme gênant par la personne qui l’entend. Le bruit au travail se définit donc comme un son non désiré qui va venir perturber l’environnement professionnel, avec des conséquences qui vont au-delà de la simple gêne sonore. Ses origines varient selon les secteurs :

  • Dans les bureaux en open space, les conversations téléphoniques, les imprimantes, les machines à café, les notifications contribuent à une atmosphère bruyante qui peut facilement perturber le travail des collaborateurs et les gêner dans la réalisation des tâches nécessitant une concentration prolongée.

  • Dans les espaces de co-working, le mélange d’activités (appels, réunions, mouvements fréquents) ont les mêmes conséquences que le bruit généré dans les open space.

  • Dans les environnements industriels, les sources de bruit sont encore plus variées et souvent plus intenses : les machines et engins de chantier créent des niveaux de bruit dépassant fréquemment les 85 dB (A) ce qui constitue un seuil de risque pour l’audition en fonction d’une certaine durée d’exposition (au-delà de 8h).

Différents types de bruit peuvent affecter les collaborateurs : 

  • Bruit impulsionnel : un bruit instantané et soudain, comme un coup de marteau ou un tir.

  • Bruit fluctuant : un bruit qui varie de manière irrégulière, comme le brouhaha d’un restaurant ou les pleurs d’un bébé. Il est moins brutal mais affecte malgré tout la santé des personnes exposées.

  • Bruit continu : un bruit faible et constant, tel le bruit de la mer ou d’un appareil domestique, qui s’intègre à l’environnement sonore.


L’exemple du bruit de la mer est très représentatif de la notion subjective de caractérisation d’un son en bruit. En effet, il est parfois agréable d’entendre le bruit de la mer et nous le considérerons dans ce cas comme un son mais dans certaines situations comme par exemple une discussion avec un groupe d’amis à la plage ce son deviendra un bruit.

Ces bruits, même à des niveaux modérés, peuvent perturber les capacités de concentration, générer de la fatigue mentale, et affecter la productivité.

1.2. Chiffres-clés sur le bruit en entreprise

Quelques chiffres clés sont à retenir concernant le bruit au travail

  • 62% des actifs déclarent être gênés par le bruit sur leur lieu de travail.

  • 73% déclarent que la gêne causée par le bruit à des répercussions sur leur santé. 


L’exposition au bruit au travail se manifeste aussi bien dans les open spaces, où les niveaux de bruit peuvent atteindre 55 dB (A) (ce qui suffit à perturber la concentration) que dans les usines et les ateliers, où les niveaux sonores sont souvent plus élevés et peuvent conduire à des pertes auditives permanentes pour les collaborateurs (si pas de protection). Contrairement aux milieux à risque où des protections auditives sont imposées, le bruit diffus des open spaces est rarement pris en compte et son impact souvent minimisé. Pourtant, les effets cumulés du bruit sur la santé sont tout aussi négatifs à long terme.

Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), la répétition d’une exposition au bruit, même modérée, comme celle des open spaces, peut provoquer une fatigue cognitive significative et impacter le bien-être mental, augmentant le risque de stress et de fatigue accumulée​. Pour cette raison, la gestion du bruit en entreprise n’est pas seulement une question de confort, mais un enjeu de santé et de responsabilité pour les employeurs, qui doivent veiller à un environnement de travail propice au bien-être de leurs collaborateurs​.

2. Les effets du bruit au travail sur vos collaborateurs

2.1. Impact sur la santé auditive

Le bruit au travail a des impacts majeurs sur la santé auditive des collaborateurs.

  • Fatigue auditive : l’exposition prolongée à des sons de moyenne ou forte intensité provoque des troubles auditifs tels que la fatigue auditive. Ce phénomène entraîne une réduction temporaire de la sensibilité auditive, ce qui complique la perception des sons faibles et provoque une gêne. Si cette exposition se répète, elle peut, à terme, affecter durablement l’audition.

  • Risque de perte auditive prématurée : selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS), les niveaux de bruit dépassant 85 décibels (dB) constituent un seuil critique au-delà duquel le risque de perte auditive augmente considérablement. À long terme, les expositions répétées à des bruits dépassant 85 dB peuvent causer des pertes d’audition irréversibles, particulièrement dans les secteurs industriels et provoquer une perte auditive précoce.

  • Acouphènes : Outre la perte auditive, des troubles comme les acouphènes (bourdonnements ou sifflements dans les oreilles) peuvent également apparaître après une exposition prolongée au bruit. A ce jour, 32% des collaborateurs disent être impacté par des acouphènes.

Ces gênes sur la santé auditive deviennent fréquentes pour les travailleurs régulièrement exposés à des sons de forte intensité, et les effets cumulatifs de ce type de nuisance sonore accélèrent le vieillissement auditif. Une exposition chronique au bruit au travail augmente ainsi le risque de vieillissement prématuré de l’audition, même pour les jeunes collaborateurs.

2.2. Impact sur la santé mentale et physique

Le bruit au travail ne se limite pas à perturber la concentration des collaborateurs. Il constitue par ailleurs une source importante de stress, avec des répercussions significatives sur la santé mentale et physique nuisant à la productivité individuelle et collective.

Dans les open spaces, par exemple, cette difficulté à se concentrer peut pousser les salariés à réclamer plus de télétravail pour retrouver des moments de calme – 64 % des actifs disent que les nuisances sonores ont été un levier de motivation pour aller vers le télétravail. D’autres choisissent d’écouter de la musique pour s’isoler des conversations, mais cela ajoute une exposition sonore supplémentaire.

  • Anxiété : le bruit amplifie l’anxiété et réduit la tolérance à la frustration, rendant la concentration plus difficile et affectant la productivité.

     

  • Irritabilité : un environnement sonore mal maîtrisé augmente l’irritabilité et les tensions entre collègues, ce qui impacte la qualité des relations interpersonnelles et le travail en équipe.

     

  • Risque de burn-out : ces facteurs accumulés sur le long terme peuvent augmenter les risques de burn-out chez les collaborateurs et compromettre la productivité.

     

  • Problème cardio-vasculaire : sur le plan physique, le bruit a des effets directs sur le système cardiovasculaire (augmentation du rythme cardiaque, hypertension) et peut aggraver le stress chronique. Selon l’INRS, le risque de maladies liées au stress est 15 % plus élevé dans les environnements bruyants.
     

Ces effets sont particulièrement préoccupants dans les industries où le bruit des machines est omniprésent, mais ils touchent aussi les environnements de bureaux dans lesquels le stress sonore est souvent sous-estimé.

Le bruit au travail agit donc comme un déclencheur de troubles psychologiques et physiques, créant une spirale négative pour les collaborateurs et leur productivité. Il s’agit d’un enjeu de santé publique pour lequel les entreprises doivent prendre des mesures préventives afin de protéger leurs collaborateurs.

2.3. Impact sur les relations professionnelles

Le bruit au travail ne nuit pas seulement à la concentration ou à la santé physique des collaborateurs ; il affecte également les relations interpersonnelles et la qualité des interactions au sein des équipes. Dans un environnement sonore perturbé, les échanges verbaux deviennent plus difficiles et, par conséquent, moins efficaces.

  • Difficultés de communication : dans les open spaces ou les lieux bruyants, les collaborateurs doivent souvent élever la voix pour se faire entendre ou demander à leurs collègues de répéter. Cela allonge les discussions, provoque des malentendus et peut engendrer des erreurs coûteuses, notamment dans les environnements où la précision est essentielle.

  • Tensions au sein des équipes : lorsqu’ils travaillent dans un environnement bruyant, les employés ont tendance à devenir plus irritables et moins patients, ce qui complique la gestion des conflits. Une mauvaise acoustique amplifie ces frustrations en rendant les discussions plus difficiles et en augmentant la fatigue mentale des collaborateurs. À terme, cela peut nuire au climat général de l’équipe et affaiblir la cohésion entre les membres.

  • Baisse de motivation collective : le bruit contribue également à une baisse de la motivation collective. Les collaborateurs exposés à des nuisances sonores ressentent souvent un manque de soutien de la part de leur entreprise, ce qui affecte leur engagement au travail. En effet, 47% des salariés estiment qu’aucune solution n’est mise en place par leur employeur pour réduire ces nuisances. Un environnement sonore mal géré peut donc entraîner une démotivation progressive et limiter les opportunités de collaboration constructive.


Pour prévenir ces impacts, il est essentiel de créer des conditions favorables pour des échanges fluides et sereins.

3. Impact du bruit au travail sur la productivité

3.1. Difficultés de concentration et baisse de productivité

Le bruit dans les environnements de travail constitue un facteur de perturbation qui impacte directement la productivité des employés, notamment dans les open spaces où les distractions sonores sont plus fréquentes.

  • Baisse d’efficacité :  une étude de l’INRS montre que le bruit réduit l’efficacité des employés de manière significative, en particulier lorsqu’ils travaillent dans un environnement bruyant ou en open space. Les salariés exposés à des niveaux sonores élevés nécessitent jusqu’à 30 % de temps supplémentaire pour effectuer des tâches complexes. En open space, les interruptions fréquentes (en moyenne toutes les 11 minutes) nécessitent jusqu’à 23 minutes pour retrouver leur concentration initiale. Ce phénomène est dû aux distractions sonores constantes qui forcent le cerveau à filtrer en permanence, augmentant la fatigue mentale et réduisant l’efficacité.

  • Baisse de la vigilance et de la concentration : La pollution sonore entraîne aussi une baisse de la vigilance, ce qui peut devenir dangereux si un collaborateur n’entend pas un avertissement ou une alerte d’un collègue, augmentant ainsi les risques d’accident du travail.

Dans un environnement bruyant, les collaborateurs doivent consacrer une part importante de leur énergie à filtrer les distractions sonores, ce qui affecte leur capacité à se concentrer pleinement sur des tâches complexes ou critiques.

3.2. Des erreurs coûteuses

Une enquête menée auprès d’entreprises de secteurs variés a révélé que le bruit en open space pouvait entraîner une baisse de productivité d’environ 15 %​. Le bruit ne se contente pas de perturber la concentration des collaborateurs ; il a également un impact direct sur la précision des tâches et la qualité des résultats au travail.

  • Augmentation des erreurs : selon l’INRS, les environnements bruyants augmentent de 20 % le taux d’erreurs, car les interruptions sonores fréquentes (conversations, bruits électroniques) obligent les collaborateurs à diviser leur attention. Cette perte de concentration ralentit la cadence et favorise les erreurs, que ce soit pour des calculs précis, des rapports ou des processus industriels.

  • Coût pour les entreprises : cette baisse de productivité peut entraîner une perte allant jusqu’à 15 % de rendement dans certains secteurs, entrainant des projets mal exécutés, des retards et des tensions avec les clients. Au total, ce sont 120 heures perdues par an et par actif, soit une baisse de productivité estimée à 23 milliards d’euros pour les entreprises françaises.

  • Accidents du travail et arrêts maladie : le bruit au travail augmente le risque d’accidents en couvrant les signaux d’alerte et en perturbant la communication. Selon une enquête de la DARES, 8,6 % des salariés exposés à un niveau sonore élevé (plus de 85 dB(A) pendant plus de 20 heures par semaine) ont connu un accident du travail avec arrêt au cours des 12 derniers mois. Ce phénomène concerne particulièrement les jeunes et les secteurs à forte exposition au bruit, où la perte de vigilance et les interruptions sonores favorisent les erreurs et les accidents.

  • Surdité professionnelle : chaque année, environ 1 000 cas de surdité professionnelle sont reconnus en France, représentant un coût moyen de 100 000 euros par cas pour la Sécurité sociale. Cela en fait l’une des maladies professionnelles les plus coûteuses pour la collectivité.


De plus, ces perturbations pèsent sur les relations internes. Les collaborateurs frustrés par leurs propres erreurs ou par celles de leurs collègues sont plus susceptibles de ressentir de la démotivation ou du stress. À terme, ces facteurs créent une spirale négative pour l’entreprise, où des erreurs coûteuses affectent la productivité globale et la satisfaction des parties prenantes.

4. Solutions concrètes pour limiter le bruit au travail et préserver le bien-être des collaborateurs

4.1. Aménagement des espaces de travail

Les entreprises peuvent jouer un rôle majeur dans la réduction du bruit au travail en adoptant des mesures d’aménagement adaptées. 

  • Créer des zones calmes : dans les bureaux partagés et open spaces, aménager des zones fermées.

  • Aménager des cabines acoustiques : installer des cabines acoustiques permet aux collaborateurs de s’isoler lorsque des tâches nécessitent une concentration accrue.

  • Installer des panneaux acoustiques : selon l’INRS, des dispositifs comme les panneaux acoustiques ou les cloisons absorbantes peuvent aussi contribuer efficacement à limiter la propagation du bruit, en particulier dans les espaces collaboratifs où les échanges sont fréquents​.

  • Insonoriser les espaces de travail : pour réduire les nuisances sonores de manière durable, l’insonorisation reste une option essentielle. Les entreprises peuvent investir dans des matériaux spécifiques, tels que des revêtements de sol et des plafonds insonorisés, qui absorbent le bruit et créent un environnement plus serein. Des études montrent que des niveaux sonores maîtrisés dans les open spaces réduisent le stress et augmentent la productivité des employés en leur offrant un cadre de travail moins perturbant​.


Par ailleurs, instaurer une politique de réduction du
bruit au travail est bénéfique. Cela peut inclure la mise en place d’horaires pour les discussions en groupe, la limitation de l’utilisation d’appareils électroniques bruyants, et la répartition des équipes dans des zones adaptées à leur niveau d’interaction requis. Encourager le télétravail ou l’alternance entre les zones ouvertes et les bureaux fermés permet également aux collaborateurs de choisir un environnement de travail optimal selon leurs besoins. 

4.2. Conseils pour les collaborateurs

Au-delà des aménagements structurels, les collaborateurs eux-mêmes peuvent adopter certaines pratiques pour atténuer les effets du bruit. 

  • Utiliser des bouchons d’oreilles ou des casques anti-bruit : Parmi les solutions les plus simples, les bouchons d’oreilles et les casques anti-bruit offrent une protection contre les nuisances sonores et permettent de rester concentré, même dans les espaces ouverts.

  • Faire des pauses dans des zones calmes : il est recommandé de faire des pauses régulières dans des zones calmes, en particulier pour les employés qui passent de longues heures dans des environnements bruyants​.
     
  • Alterner entre tâches bruyantes et calme : l’alternance entre tâches bruyantes et activités nécessitant plus de calme est également bénéfique pour prévenir la fatigue auditive. Les collaborateurs peuvent organiser leur emploi du temps pour intégrer des moments de travail intense dans des espaces plus calmes, réduisant ainsi l’exposition prolongée au bruit.  

4.3. Prévention et sensibilisation

La prévention et la sensibilisation à la perte auditive sont essentielles pour limiter les effets du bruit sur les collaborateurs. Organiser des bilans auditifs réguliers est une première étape clé pour prévenir les troubles liés au bruit. Ces dépistages permettent d’évaluer l’état de l’audition des collaborateurs et d’identifier d’éventuels risques avant qu’ils ne deviennent problématiques. Les journées de dépistage l’occasion de sensibiliser les employés aux dangers d’une exposition prolongée au bruit, en leur fournissant des conseils personnalisés pour préserver leur audition. Selon des études, un dépistage précoce peut réduire les impacts à long terme de la fatigue auditive et aider à adapter les environnements de travail en conséquence. L’INRS recommande d’intégrer ces dépistages dans les programmes de santé au travail pour promouvoir le bien-être auditif et la qualité de vie des salariés​.

Une communication claire et régulière est essentielle pour inciter les collaborateurs à adopter de bonnes pratiques face au bruit. Les campagnes de sensibilisation peuvent prendre différentes formes :

  • Affichages dans les locaux avec des conseils simples pour réduire les nuisances sonores et les bonnes pratiques pour prendre soin de son audition.

  • Sessions d’information animées par des professionnels de santé sur l’impact du bruit et les solutions disponibles pour aider les employés à adopter des comportements plus adaptés pour protéger leur audition.

  • Guides pratiques ou infographies distribuées aux collaborateurs, expliquant les effets du bruit et les premiers signes d’une perte auditive.

CONCLUSION

Le bruit au travail reste un enjeu majeur pour la santé et la productivité des collaborateurs, en particulier dans les espaces partagés et les industries bruyantes. Cet article a mis en lumière les effets directs du bruit sur la concentration, la communication, ainsi que sur la santé auditive des employés. Heureusement, des solutions concrètes existent, des aménagements acoustiques aux outils individuels, sans oublier les initiatives de sensibilisation et de prévention.

Pour aller plus loin, SONUP SoCiety accompagne entreprises et collaborateurs dans leur démarche de sensibilisation à la santé auditive. Nous proposons des actions concrètes, telles que des journées de dépistage, des ateliers de sensibilisation et des formations, afin de créer des environnements de travail sains. Ensemble, agissons pour protéger le bien-être auditif de tous et améliorer la qualité de vie au travail.

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Sources :

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